Le Lockheed P38

Le diable a queue fourchue, comme le surnommèrent les Allemands est sans aucun doute une des icones de l'aviation militaire de la deuxième guerre mondiale.

Sans entrer dans une monographie exhaustive, je vous en livre simplement quelques images, qui vous permettrons, je l'espère, d'admirer sa plastique



Le P38 "Little Buckaroo" du Major Robert C. "Buck" Rogers. Ce qui frappe au premier abord, ce sont les dimensions de l'appareil.
Si le sobriquet de Cadillac du ciel est déjà pris, cet avion est bien à l'image des grosses productions automobiles US.



Ce ne sont pas les formes de "Chita" appartenantà la 15AF, 82FG, 97FS de William W Wittliff en 1944 qui démentiront l'aspect imposant de la bête.



Un point de vue unique !




Cet appareil peu presque devenir .... une oeuvre d'art..





Sans doute un des pilotes les plus connus du Lightning, Antoine de Saint Exupery, à qui nous devons, entre autres, "Pilotes de guerre"



Un bien étrange duo


Décidément on peu comprendre pourquoi cet avion fit l'effet d'une soupe à la grimace pour les Allemands !

Très belles photos ...

C'est un superbe avion mais il était loin d'être considéré comme redoutable chez les allemands, c'est même tout le contraire, c'était le chasseur le plus facile à abbatre chez les alliés...

C'est dans le pacifique en revanche qu'il a fait fureur et ce n'est pas par hasard que les 2 meilleurs as US sont sur P-38 contre les japs mais en europe, rien de particulier,
Richard Bong - 40 victoires
Thomas McGuire - 38 victoires (abbatu par un Ki-43 toutefois)

Il était beaucoup plus rapide que les chasseurs japonais rencontrés et son armement groupé dans le pif faisait très mal sur les japs peu ou pas protégés mais les chasseurs allemands ne souffraient pas de carence en vitesse et étaient aussi rapide. L'envergure du P-38 enfin en faisait une cible difficile à rater pour des experten habitués à dessoudre du monomoteur...

Le Lockheed P-38 Lightning, fût moins réputé que les Republic P-47 ou les North American P-51 mais a néanmoins laissé un bon souvenir comme inter­cepteur, tant sur le théâtre européen que sur celui du Pacifi­que.

Malgré cela dès le milieu de 1942, les P-38F destiné à l'US Army Air Corps furent équipés de bâtis exté­rieurs pour embarquer un chargement de 907 kg de bombes. Il faut savoir qu'à l'origine le Lightning fût commandé pour la RAF, l'interdiction d'ex­porter les turbocompresseurs vers l'Europe compromit à un tel point les performances de l'appareil qu'il ne fut jamais mis en service en Grande-Bretagne. Les évaluations faites par la RAF sans turbo s'avérèrent décevantes.

Des groupes de chasseurs de l'US Army Air Force volèrent sur des P-38F en Europe et en Afrique du Nord en 1942, mais l'appareil obtint des résultats mitigéss dans ses combats contre les chasseurs allemands ; en revanche, pendant la dernière phase de la campagne de Tunisie, l'avion commença à donner toute la mesure de son potentiel comme avion d'assaut en bombardant et en mitraillant les forces de l'Axe au cours de leur retraite finale vers Tunis et Bizerte.

Le déployment du P-38J, ver­sion nettement améliorée, conféra au Lightning un nouvel élan comme chasseur d'escorte, surtout pendant les raids aériens effectués au-dessus de l'Europe en 1943 par les B-17 et B-24. Mais, en 1944, on accéléra les livraisons de P-47 et de P-51 vers le Royaume-Uni et la Méditerranée. En conséquence, le P-38J ainsi que la version plus per­formante, le P-38L, furent de plus en plus utilisés comme avions d'assaut, les deux versions étant capables d'emporter deux bom­bes de 726 kg.
Le P-38L fût modifiés pour emporter sous ses ailes dix roquettes de 69,8 mm; il fut, ainsi,  le premier chasseur bombardier allié à larguer des bombes au napalm, pendant la seconde moitié de l'année 1944.

Les P-51D pouvant escorter, en plein jour, les bombardiers lourds jusqu'à Berlin, cela permit de reti­rer au P-38 son rôle de chasseur à long rayon d'action pour l'orienter pendant les six derniers mois de la guerre vers un rôle de chas­seur bombardier de soutien.
On perfectionna l'équipement en installant à bord des appareils éclaireurs un radar pour les bombardements à travers les nuages, ce qui allait per­mettre le soutien rapproché en cas de conditions atmosphériques défa­vorables sur le champ de bataille.
Malheureusement, au cours d'une des rares occa­sions où ce dispositif fut mis en oeuvre (pendant la bataille des Ardennes), la plupart des bombes tombèrent sur les blindés américains.

A l'heure du bilan, si le P-38 n'eu pas les capacités d'un P-51 ou d'un p-47, sa polyvalence fût bien plus grande. Mais a vouloir le transformer en machine a tout faire, il ne pu exceller en tout

De l'avis d'un spécialiste, ce fût l'appareil allié le plus agréable a piloter. Ce jugement émane d'un homme hautement qualifié,  Adolph Galland.

...cette machine reste une des plus "graphique" de toute la guerre aérienne. Sur l'image qui suit on peu admirer non seulement l'élégance des forces, mais les dimensions hors normes  :

Un p'tit tour en P38?